Le convoyeur

Pour accentuer l'efficacité au travail de sa main d'oeuvre, Ford développa une innovation de procédé: le convoyeur. Il s'agissait de déplacer les produits devant les travailleurs postés, la mécanique imposant alors le rythme de travail à l'ouvrier. C'est la mise en place du travail à la chaîne.

Standardisation de la production

Une des idées révolutionnaires de Ford fût la standardisation des pièces. Chaque véhicule étant doté des mêmes pièces exactement, celles-ci étaient interchangeables à volonté. De fait, plus aucun temps d'ajustement de la pièce sur le produit s'avérait nécessaire, ce qui accentua sensiblement les gains de productivité.

Les sources de la croissance de la production fordiste

La standardisation de la Ford T devait faire passer les voitures du statut de produit de luxe à produit destiné aux classes moyennes. Cela supposait donc qu'elles aient un pouvoir d'achat suffisant. Il fallut donc augmenter les salaires (le fameux 5$ a day) mais aussi, et surtout, comprimer les coûts de production.

La logique retenue par Ford fût celle de la production de masse et la standardisation de la production. Il pût ainsi réaliser de sensibles économies d'échelle (étalement des coûts fixes sur une plus grande quantité d'unités produites). Il fit utiliser le convoyeur pour accélérer (et automatiser) la cadence du travail d'exécution parcellisé) et conforter ainsi le travail posté.

Le compromis fordiste

Le fordisme se généralisant dans les années 50, le pouvoir d'achat des ménages s'est sensiblement accru: les gains de productivité étaient transformés par les chefs d'entreprise soit en baisse des prix, soit en hausse des salaires. Cette stratégie d'entreprise particulière rompait donc avec le taylorisme et résolvait, par la même occasion, le problème des débouchés qu'il avait remontré. Cette stratégie d'entreprise était à la fois le fait des chefs d'entreprise qui y avaient compris leur propre intérêt, mais aussi celui d'un contexte social plus favorable aux salariés que ne l'avait été celui du taylorisme.